Cette maladie chronique de l’endomètre touche une 1 femme sur 1O en France. Elle se caractérise par la présence anormale de tissu endométrial (tissu situé à l’intérieur de l’utérus) en dehors de la cavité utérine (ovaire, trompe, péritoine, vessie, rectum….) qui va engendrer une réaction inflammatoire et de fortes douleurs abdominales et/ou digestives.
Pour soulager les douleurs et améliorer la qualité de vie, les femmes ont souvent recours à des traitements classiques à base d’anti-inflammatoire et de traitement hormonal voir à une solution plus radicale qu’est la chirurgie. Des solutions naturelles existent et qui sont de plus en plus plébiscitées et plus respectueuses.
Tout d’abord adopter une alimentation anti-inflammatoire : c’est à dire éviter, voire supprimer les aliments dits ‘’pro-inflammatoire’’, riches en graisses saturés, comme : les produits laitiers de vache (beurre, crème, fromage, ….) et préférer ceux à base de chèvre ou de brebis, la viande rouge, la charcuterie et les sucreries, les aliments industriels super transformés qui contiennent : des sucres raffinés, des conservateurs, des colorants, des graisses saturés, beaucoup trop de sel et n’apportent rien au niveau des biens faits nutrionnels (viennoiseries, plats préparés, gâteaux, fast-food, …).
Adopter une alimentation riche en antioxydants et anti-inflammatoire : tout d’abord abuser des OMEGA-3 que l’on retrouve dans les oléagineux (amande, noix, noisette, …) à raison de 30 gr par jour, les poissons gras (les sardines, maquereau, hareng,…) au moins 2 fois par semaine, les bonnes huiles végétales (chanvre, cameline, lin, noix,…) qui seront bien entendue BIO et de première pression à froid, à raison d’1 C à S par jour, et bien sûre des graines comme celle de chanvre et de chia, 15 gr par jour.
Puis faire le plein de vitamines que l’on trouvera dans les fruits (1 à 3 par jour), les légumes, qui doivent être absolument BIO pour éviter les résidus de pesticides et autres substances chimiques qui encrassent l’organisme.
Aimer les épices comme le curcuma, le gingembre, la cannelle qui sont des anti-inflammatoires naturels, mais éviter le poivre noir, le paprika ou le piment qui eux sont très inflammatoires.
Apprendre à gérer son stress est une donnée à ne pas ignorer. En effet la sécrétion du cortisol par l’organisme est grandement perturbée en cas de stress chronique, de surmenage professionnel ou personnel et la présence de cette maladie chronique n’arrange en rien les choses. Cette hormone aux vertus normalement anti-inflammatoires va être présente en trop grande quantité dans l’organisme et ne va plus pouvoir jouer son rôle correctement. Adopter une discipline comme le yoga, la relaxation, la méditation ou encore la cohérence cardiaque qui apportera de l’apaisement et permettra de réguler la sécrétion du cortisol.
Au niveau des plantes le curcuma est la plante anti-inflammatoire par excellence à consommer sans modération (dans des études réaliser sur animal il a été identifié que le curcuma faisait régresser l’endométriose). Vous pouvez utiliser une forme concentrer en curcumine de type Curcumaxx. Soutenir le foie qui ne fait pas son travail correctement d’élimination des excès hormonaux (déséquilibre entre progestérone et œstrogène) : la bardane ou le chardon-marie en teinture mère à raison de 30 gouttes 2 fois par jour à prendre dans un peu d’eau en cure de 3 semaines, renouvelable (toujours faire un arrêt d’une semaine)
Voici donc quelques petits conseils pour soulager les symptômes liés à l’endométriose. Mais bien sûre comme chaque femme est différente, il est important d’effectuer un bilan afin de mettre en place des solutions qui soient adaptées. Alors n’hésitez pas à me contacter…..